Jukebox neufs et d'occasions
Depuis plusieurs années, les jukebox font leur grand retour et suscitent l’intérêt d’un public plus large qu’auparavant. Les passionnés de musique et de l’ambiance rock’n’roll américaine peuvent faire un bond dans le passé grâce à cette machine aux formes arrondies et aux lumières colorées.
Son âge d’or, entre 1940-1970, a donné naissance à des modèles mémorables très recherchés aujourd’hui.
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L'histoire du jukebox
Le jukebox, une sorte de phonographe public, a connu une évolution certaine pendant son existence longue de plus d’un siècle. Son histoire, étroitement liée à celle des autres formes d’enregistrement sonore, trouve supposément son origine aux États-Unis, véritable berceau du jukebox comme on le conçoit aujourd’hui. Certaines sources soutiennent cependant l’existence d’une machine semblable en France.
Une apparition précoce à San Francisco
C’est le 22 novembre 1889 dans un saloon de San Francisco que l’ancêtre du jukebox a vu pour la première fois le jour. À l’initiative de son inventeur, Louis Glass, cette machine appelée « nickel-in-the-slot player » proposait au client de choisir une chanson parmi celles disponibles en glissant une pièce de 5 cents dans la fente. Après avoir été témoin du succès de la machine, Louis Glass et son associé William S. Arnold ont déposé le brevet de l’invention.
Ce prédécesseur du jukebox était encore bien loin visuellement de ce que l’on connaît aujourd’hui. Il se composait d’un phonographe Edison dans une armoire en chêne équipée de quatre tubes de type stéthoscope pour permettre à quatre personnes d’écouter la chanson. Les enregistrements sonores étaient gravés sur des cylindres, limitant le nombre de pistes disponibles jusqu’en 1910 avant d’être remplacés par des disques.
L’origine du nom « jukebox »
Il faudra attendre quelques dizaines d’années pour que le mot « jukebox » fasse son apparition. On remonte sa démocratisation aux années 1930 aux États-Unis. D’après certains, il s’agirait d’un dérivé de l’argot « juke-joint » qui désignait les bars dansants de l’époque. De plus en plus répandue auprès des clients, l’appellation a fini par se démocratiser jusqu’à ce qu’un Français du nom de Pierre Joseph Bussoz en dépose le brevet en 1934. Fait surprenant, cet inventeur serait le père du Bussophone, sorte de phonographe public à la française.
1940-1970 : l’apogée des jukebox
Pendant plusieurs années, le jukebox s’est fait une place dans les restaurants et les bars en permettant à la population de choisir leurs chansons préférées pour une poignée de pièces. Pour beaucoup, le grand boom du jukebox serait attribué à la sortie du modèle 1015 du fabricant Wurlitzer en 1946. Très bien mis en avant auprès du public grâce à la publicité, près de 60 000 exemplaires ont été produits.
Ce succès commercial a propulsé le jukebox au rang de machine incontournable. Ce meuble imposant trônait dans les diners et les bars avec ses néons colorés et sa collection de disques. Jusqu’en 1950 et l’innovation du fabricant Seeburg, seuls les disques 78-tours pouvaient être utilisés. Avec cette révolution de l’un des leaders du jukebox, les disques vinyle 45-tours sont devenus le standard du marché. La plupart des machines proposaient alors une sélection d’une quarantaine de 45-tours.
Les experts de l’industrie estiment qu’environ deux millions d’appareils ont été produits pendant cette période florissante du jukebox. Un chiffre significatif qui illustre de manière probante le succès du marché.
Un intérêt en baisse qui signe l’arrêt de la production
Malheureusement, cette période de consécration du jukebox s’est achevée dans les années 1970, face à la baisse d’intérêt du public et à la transformation du marché des supports audio. Pour les fabricants du monde entier, la production des modèles s’est peu à peu interrompue.
L’entreprise historique Wurlitzer a vu son siège américain fermer après l’échec commercial du modèle 1050. Plusieurs fabricants ont tenté de survivre en se diversifiant, notamment en investissant le marché des jeux d’arcade et des flippers, autres grands succès de l’époque.
Un retour auprès des passionnés et des collectionneurs
Depuis cet arrêt quasi total de la production dans les années 1970, les jukebox ont dû sans cesse se renouveler pour survivre, sous une forme ou une autre. Dans les années 1990, les CD ont pris le relai des disques vinyle et autres cassettes avant de céder à leur tour leur place au numérique dès la décennie suivante. Avec un catalogue musical croissant grâce à Internet, les jukebox ont connu un second souffle partiel.
C’est avant tout les collectionneurs et les passionnés qui font aujourd’hui vivre le marché avec des machines d’occasion, devenues de véritables pièces de collection, ou des reproductions des plus grands modèles. Ces dernières constituent l’activité principale des trois grands fabricants encore présents : Rock-Ola, Sound Leisure Ltd et Deutsche Wurlitzer.
Les jukebox qui ont marqué les esprits
Bien que l’image du jukebox soit majoritairement liée aux États-Unis, son succès outre-Atlantique, particulièrement en Europe, a incité de nombreux fabricants à imaginer leur propre gamme de machines. L’essor du marché de la musique et l’intérêt du public pour les restaurants d’inspiration « diner » américain ont permis aux jukebox se faire remarquer.
Wurlitzer, Rowe, Rock-Ola… les plus grandes marques
Pendant l’âge d’or du jukebox, le marché se divisait principalement entre quatre compagnies surnommées les « Big Four » : Rock-Ola, Seeburg, Wurlitzer et AMI. Toutes ont vu le jour aux États-Unis et se sont disputé l’industrie du jukebox pendant de nombreuses années.
Indiscutablement, celle dont le nom a marqué le plus les esprits reste Wurlitzer, fondée par l’immigrant allemand Rudolph Wurlitzer. D’abord spécialisée dans l’importation d’instruments de musique venus d’Europe, elle s’est lancée dans la production de jukebox au début des années 1930. Son large réseau de distribution et le sens du commerce de son dirigeant lui ont permis d’enregistrer un bon chiffre d’affaires jusqu’à l’échec de son modèle 1050.
L’entreprise Rock-Ola est elle aussi fondée par un immigrant, David Cullen Rockola, cette fois Canadien, en 1926. Il est rapidement passé de la fabrication des jeux de table « à péage » aux jukebox avec la commercialisation de son premier modèle en 1934. Grâce à un passage maîtrisé vers l’ère des CD, puis du numérique, Rock-Ola reste l’un des rares fabricants à conserver une production moderne de jukebox avec des modèles supportant le format mp3.
Justus P. Seeburg, immigrant suédois, a établi la société Seeburg en 1902 et a débuté avec la fabrication de pianos et de machines à monnayeur. Sa connaissance des systèmes de monnayeur lui a été très avantageuse lorsqu’il s’est lancé dans la production de jukebox dans les années 1930, au point qu’il a pu faire une concurrence directe à Wurlitzer, le numéro un de l’époque. Ses innovations technologiques (mécanisme de sélection des chansons avec chariot horizontal, premier jukebox lisant les 45-tours…) lui ont permis de se démarquer et de faire évoluer les standards.
Enfin, la société AMI, créée en 1925, constitue le dernier membre des « Big Four ». Elle est principalement connue pour ses designs kitsch où paillettes, strass et fausses pierres côtoyaient les lumières néon. En comparaison avec ses homologues, son succès a été plus en demi-teinte, mais elle commercialise aujourd’hui des reproductions d’anciens modèles de ses concurrents, dont les plus grands classiques de Wurlitzer.
Les modèles emblématiques
La plupart des modèles les plus recherchés datent de ou précèdent la Seconde Guerre mondiale et sont considérés comme des objets de collection, de véritables vestiges d’une époque. On peut citer le Victory modèle 950 ou le modèle 35 de Wurlitzer, ou encore le Gabel Kuro et son design Art déco osé. D’autres machines se sont distinguées, car elles peuvent être accrochées à un mur, comme le 3W-1 de Seeburg ou le modèle 5250 de Wurlitzer.
On ne peut parler de jukebox sans citer le modèle qui a déclenché leur succès international, le modèle 1015 de Wurlitzer. Aujourd’hui, cet appareil est très recherché par les collectionneurs et a atteint le statut de légende dans l’histoire des jukebox. Bien qu’il ne permette de lire que 24 disques à une face, ses couleurs vives et sa forme arrondie représentent l’image même du jukebox dans la pop culture.
La gamme proposée chez Lyon Flipper
Depuis près de quarante ans, Lyon Flipper se positionne comme la référence du Sud-Est de la France en ce qui concerne les flippers, les baby-foot et les jukebox. Avec passion et professionnalisme, Lyon Flipper est à l’écoute des nostalgiques à la recherche d’un jukebox pour revivre l’ambiance diner américain des années 1950-60.
Un large choix disponible à la vente
Pour satisfaire une clientèle exigeante de collectionneurs comme d’amateurs de jukebox, Lyon Flipper propose des modèles neufs ou d’occasion de grandes marques comme Douglass Pro, Wurlitzer ou encore Sound Leisure.
Notre stock évolue régulièrement selon la demande, n’hésitez donc pas à consulter périodiquement notre site pour trouver le modèle de vos rêves. Certaines machines sont également disponibles sur commande. Pour cela, contactez-nous directement et nous nous ferons un plaisir de répondre à votre demande.
La location : idéale pour une soirée dansante
Que vous soyez un particulier à la recherche d’un jukebox pour votre fête ambiance rock’n’roll ou un professionnel de l’animation préparant une soirée dansante, notre service de location reste à votre disposition. Lyon Flipper assure un service de livraison complet partout en France (sous condition) pour toutes vos envies musicales vintage.
Pas d’inquiétude pour le retour de la machine : Lyon Flipper s’occupe également de venir récupérer le jukebox une fois la période de location terminée. Vous pourrez profiter de votre événement en toute quiétude et vous trémousser jusqu’au bout de la nuit.